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JANE EVELYN ATWOOD

« 1976 À 2010 »

CHÂTEAU DE LARÉOLE
Laréole
Du 3 juin au 25 septembre 2022

À travers ses choix personnels, Jane Evelyn Atwood va toujours, semble-t-il, vers la difficulté, comme un défi, se plaçant souvent, au regard des autres, de nous, spectateurs, à la frontière de l’interdit. Il y’a toujours une histoire d’enfermement et de frontière, de gens à part, et, à chaque fois, la photographe s’immerge dans son sujet, s’y engage corps et âme, à ses risques et périls, avec un désir de témoigner ou de changer certaines idées reçues sur ces mondes clos et les drames qu’elle rencontre, en révélant à la fois la beauté et la cruauté, la mélancolie et l’ambiguïté. Complice et compatissante, curieuse et concentrée sur ses sujets, saisissant d’instinct le moment qui s’imprime, l’émotion qui s’exprime. Un regard généreux qui transforme la vie en art, résultat d’un long parcours.

EXPOSITION SOUTENUE PAR LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE LA HAUTE-GARONNE

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LA BIOGRAPHIE

Jane Evelyn Atwood est née à New York et vit en France depuis 1971.

Fascinée par les gens et par la notion d’exclusion, elle a réussi à pénétrer des mondes que la plupart d’entre nous ignorent ou choisit d’ignorer.

En 1976, elle achète son premier appareil et commence à photographier les prostituées de la rue des Lombards à Paris. Ce travail qui durera un an deviendra son premier livre.

En 1980, elle est mandatée par le premier Prix W. Eugene Smith pour réaliser un sujet sur les enfants aveugles.

En 1983, elle réalise un reportage sur la Légion étrangère et suit des soldats au Liban, à Beyrouth et au Tchad durant dix-huit mois.

En 1987, elle photographie Jean-Louis qu’elle suit durant les quatre mois qui précèdent son décès. JeanLouis est la première personne atteinte du Sida en Europe qui ait accepté que son histoire soit publiée dans la presse.

Malgré les milliers de morts causés par cette maladie, le Sida n’avait eu auparavant aucun visage.

En 1989, elle se lance dans un vaste projet sur les femmes incarcérées dans plusieurs pays du monde. Elle parvient à avoir accès aux établissements pénitenciers les plus difficiles, y compris au couloir de la mort aux États-Unis.