Bords de Garonne
Du 12 au 29 septembre 2024
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Chloé Milos Azzopardi (1994) est une artiste plasticienne vivant et travaillant sur une île à la périphérie de Paris. Elle travaille sur des projets au long-court mêlant photographie, performance et installation. Au croisement de la photographie expérimentale et documentaire, ses images génèrent des mondes fictifs, dont l’étrangeté et la sensorialité sont exacerbées.
Ses recherches portent sur l’écologie, les nouvelles technologies et la construction d’imaginaires post-capitalocènes. Elle a récemment reçu le prix «Nouvelles écritures de la photographie environnementale» du festival La Gacilly et la bourse Artiste émergent de la Lucie Fondation et a été résidente de la Villa Pérochon sous le mentorat de Joan Fontcuberta. Son installation « Non technological devices » sera exposée cet été à Arles à la Fisheye Gallery.
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Les non technological devices sont des outils composites issus d’éléments naturels glanés, assemblés de manière à mimer les artifices technologiques qui peuplent notre quotidien. Associés à des artefacts inventés dont l’usage reste à découvrir, ils créent ensemble un univers fictif fonctionnant comme un miroir tendu à nos fantasmes du futur.
Avec ce projet, l’artiste souhaite créer de nouveaux désirs, générer des images qui puissent être des ressources pour nos imaginaires.
À l’aide de la fiction et du jeu, C.M.Azzopardi cherche d’autres manières d’imaginer les vies augmentées, créant des cyborgs organiques dont le but serait d’inscrire le corps différemment dans l’environnement. Traitant de l’intervention humaine sur la nature, de notre rapport à la technologie et de la surexploitation de la planète, cette recherche explore d’autres formes de cohabitation avec le vivant terrestre et ouvre des pistes de réflexion sur ce qui pourrait être une iconographie d’autodéfense écologique.